Rotorua – Sanctuaire écologique Maungatautari – Hamilton – Auckland

Du 15 au 21 février

Un cyclone, ca vous dit quelque chose? En gros c’est un ouragan et celui qui s’en vient vers la Nouvelle-Zélande semble plutôt préoccupant. Question d’être prudents, nous prenons une chambre dans un motel à Te Kuiti, petit village situé en bordure du trajet anticipé du cyclone. Trois jours plus tard, après beaucoup de pluie et de vent, nous constatons que la région a été plutôt épargnée, contrairement à plusieurs autres endroits au nord et à l’est de l’île du Nord.

Saviez vous que la Nouvelle-Zélande compte environ 7 moutons pour chaque habitant? Te Kuiti, le village où l’on s’est réfugiés durant le passage du cyclone Gabrielle, est la capitale des tondeurs de moutons!

Ca fait du bien de reprendre la route après cet arrêt forcé et en fait, nous sommes très près d’un des sites touristiques les plus visités du pays : les grottes de Waitomo. La grotte principale se visite en chaloupe et on y trouve des vers luisants (produisant leur propre lumière pour attirer des insectes) pendus un peu partout sur les parois de la grotte. L’expérience donne l’impression d’observer un ciel étoilé au fond d’une grotte! Nous en profitons aussi pour visiter les chutes Marokopa et une petite grotte, Piripiri, tous les deux dans les environs.

À la sortie des grottes de Waitomo (Glowworm Caves).
La sortie des grottes, une fois la visite terminée.
Les chutes Marokopa
L’entrée de la caverne Piripiri. Il n’y a aucun système d’éclairage à l’intérieur!
C’est un peu intimidant d’y descendre…
Le village d’Otorohanga où nous arrêtons pour la nuit expose fièrement un kiwi métallique géant…
… ainsi qu’un pokeko géant!

La Nouvelle-Zélande, étant située à la jonction de deux plaques tectoniques, présente toute une gamme de phénomènes sismiques et volcaniques, tels que les geysers et sources chaudes de Rotorua. Faisant partie des sites à ne pas manquer, nous décidons d’y faire un arrêt. En fait cet endroit nous rappelle des souvenirs du parc national de Yellowstone au Wyoming.

Les sources chaudes de Rotorua se présentent sous plusieurs formes et couleurs.

Puisque la Nouvelle-Zélande n’a plus que 10 % de ses forêts originales, il devient de plus en plus important de protéger ces îlots de forêts à travers le pays. Le sanctuaire du mont Maungataurari est l’un de ces endroits, complètement clôturé, pour permettre non seulement de préserver les plantes mais aussi les animaux endémiques en gardant les pestes (animaux introduits par l’Homme) hors de la zone protégée.

La clôture du sanctuaire Maungatautari agit comme barrière de protection pour garder les pestes hors de la zone protégée.

La ville de Hamilton, une des principales du pays, recèle un vrai trésor autant pour les locaux que pour les visiteurs : son jardin botanique. La visite de ce jardin est l’une des plus belles visites pour nous car il est construit à partir de thèmes, en incluant non seulement des plantes mais aussi tout le décor et les bâtiments appropriés. Par exemple, le jardin chinois a son temple, son étang et sa forêt de bambous.

Notre avant-dernier camping est à Miranda, près de la péninsule de Coromandel, durement éprouvée par les deux derniers cyclones. C’est notre dernière nuit loin de la ville.

Le jardin surréaliste du jardin botanique de Hamilton. Remarquez la brouette géante!

Dernière arrêt, la grande ville d’Auckland, où nous passons les deux dernières nuits. Nous en profitons pour aller faire une promenade au centre-ville et admirer quelques parcs et bâtiments.

Finalement, la dernière journée commence par le retour de la van à la compagnie de location. Nous prenons ensuite une navette jusqu’à l’aéroport. Tout se passe bien, notre avion de retour est à l’heure, aucune anicroche.

Nous avons roulé sur une distance de 3 400 km ces 28 derniers jours. Le rythme a été beaucoup plus soutenu qu’en Australie afin de maximiser nos visites.

Durant ces 4 mois de voyage, Marc-André a joué 22 fois au tennis à 16 différents clubs.

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