Du 23 au 28 janvier
Quand on pense à la Nouvelle-Zélande on imagine des collines peuplées de moutons et des paysages de montagnes plus grands que nature. Eh bien, ce pays est à la hauteur de notre imagination avec ses paysages époustouflants à chaque tournant de la route. on le voit même du haut des airs, dans l’avion qui nous amène de Melbourne jusqu’à Christchurch, sur l’île du sud. Là nous faisons la découverte d’une ville dynamique en pleine reconstruction depuis le tremblement de terre de 2011 qui y a causé de gros dégâts. Le lendemain, nous prenons possession de la van, une vieille Toyota qui a probablement fait le bonheur de plusieurs touristes avant nous! Nous passons une nuit dans un camping de Christchurch pour s’assurer que tout fonctionne bien et , après une vérification du système électrique chez le concessionnaire, c’est le grand départ.
Akaroa
Première destination : Akaroa, un petit village très pittoresque en bordure de mer le long d’une jolie baie profonde. Ce village a été fondé en 1840 par des Français ayant pour métier la chasse à la baleine. Il conserve d’ailleurs tout son charme d’antan avec ses maisons anciennes et plusieurs affiches de commerces en français. L’excursion en bateau offerte jusqu’à l’embouchure de la baie nous permet de découvrir les plus petits dauphins du monde, les dauphins de Hector, endémiques de cet endroit.
Oamaru
Nous poursuivons notre route vers le sud jusqu’à Oamaru, où il est possible d’apercevoir le très rare manchot antipode (yellow-eyed penguin). Bon, cette fois-ci la chance ne nous sourit pas mais il faut admettre que le paysage en vaut le détour.
Dunedin
2e plus grosse ville de l’île du sud, avec plus de 130 000 habitants, nous permet de faire 3 excursions sur la péninsule d’Otago :
1. Le Royal Albatross Centre, pour observer l’albatros royal, un des plus gros oiseaux avec son envergure d’ailes de plus de 3 mètres. C’est là que se trouve la seule colonie continentale de ce magnifique oiseau. Ils y viennent pour se reproduire et en ce moment les œufs sont en éclosion. Les parents doivent donc alterner en mer pour nourrir les petits qui grossissent à une vitesse folle.
2. Une croisière dans la baie et dans l’océan. Nous observons des lions de mer, des manchots pygmées qui nagent près du bateau et des albatros qui volent dans les environs du centre d’observation.
3. Un centre de conservation du manchot antipode. Il est très fragile à la déforestation et à la surpêche, et ce centre donne un petit coup de pouce à la nature en prenant soin des oisillons pour s’assurer qu’ils sont en bonne santé avant d’entamer leur vie adulte en mer. Cette fois-ci la chance nous sourit car on en aperçoit un qui sort de l’eau sur la plage pour aller vers son nid.
Finalement, toujours à partir de Dunedin, nous passons un après-midi au sanctuaire écologique Orokonui Ecosanctuary. Cet endroit se targue d’être le premier site exempt de prédateurs nuisibles en Nouvelle-Zélande. Pour ce faire, le site est littéralement clôturé sur 9 km afin d’empêcher les prédateurs d’y entrer. En effet, plusieurs espèces non-natives ont été introduites par les colonisateurs au fil du temps (rats, souris, lapins, opossums, belettes, etc.) ayant pour effet de bouleverser le fragile équilibre écologique de ces îles. Puisque la Nouvelle-Zélande n’avait aucun réel prédateur avant l’arrivée des Européens, plusieurs de ses oiseaux ont été la cible de choix de ces espèces introduites récemment. En parcourant les sentiers pédestres de ce sanctuaire on peut donc observer plusieurs espèces d’oiseaux menacés dont le grand perroquet Kākā (Nestor superbe), le Tūī (méliphage tui), le Takahē (takahé du Sud) et quelques autres (le kiwi, avec un peu de chance car il est nocturne).