Le 26 novembre, nous reprenons la route vers le sud pour s’approcher de Noosa et du parc national du même nom. À partir de cet endroit sur la côte, nous remarquons une différence de densité de population car nous longeons la belle Sunshine Coast, qui a la réputation d’être ensoleillée pendant au moins 300 jours par année. Après un petit arrêt pour diner au parc national Tewantin (qui nous offre un magnifique point de vue sur la région environnante) nous arrivons à un joli camping. Le soir venu, on y présente un film en plein air sur grand écran : Top Gun! Ah misère… Il faut être en Australie pour voir un film américain!
Le lendemain nous quittons le camping assez tôt car nous voulons visiter le parc national Noosa et poursuivre notre chemin mais nos plans changent assez vite en arrivant sur la péninsule du parc national, qui regorge de monde (aucun stationnement disponible à nulle part… Ah oui, c’est dimanche!!!). Nous décidons de poursuivre notre route jusqu’au prochain camping un peu plus au sud et de revenir encore plus tôt demain, lundi, en espérant qu’il y aura moyen de stationner quelque part dans les environs. Heureusement, notre camping à Coolum Beach n’est qu’à 20 km de là. Deuxième essai le lendemain : nous partons à 7h pour le parc national Noosa et ça fonctionne. Une fois stationnés et après le déjeuner sur place, nous pouvons enfin marcher le long de la magnifique piste longeant la côte et surplombant la mer. Il y a même une pointe appelée Dolphin Point le long de la piste où l’on aperçoit plusieurs dauphins nageant à proximité. Retour au camping de Coolum Beach en fin d’après-midi. Marc-André réussit à jouer au tennis en soirée et ce, pour la septième fois du voyage.
Trois jours plus tard (le 30 novembre) nous poursuivons la découverte le long de la Sunshine Coast jusqu’à Maroochydore. Le camping qui s’y trouve est vraiment bien situé car il est à l’embouchure d’une rivière se jetant dans l’océan. Donc d’un côté du camping il y a la rivière et de l’autre c’est la plage et l’océan. Mais pour s’y rendre nous passons à l’intérieur des terres afin d’arrêter spécifiquement à Eumundi, petit village réputé pour son immense marché artisanal en plein air (plus de 600 kiosques). La journée est pluvieuse mais nous décidons tout de même de faire deux autres arrêts après le marché et arrêtons faire deux courtes pistes menant à des chutes (Mapleton Falls et Kondalilla Falls). La pluie tombe de plus belle lorsque nous arrivons finalement au camping (bon, belle soirée pour visionner un film dans la van : Au revoir le bonheur). Même température le lendemain… Vivement le centre d’achats!
À l’extrémité sud de la Sunshine Coast se dresse Brisbane, capitale de l’état du Queensland. Elle s’étend des deux côtés du tortueux fleuve Brisbane avec une population d’un peu plus de 2 400 000 habitants. C’est là que nous nous dirigeons en faisant toutefois un arrêt au très réputé Australian Zoo, détenu par la famille Irwin (eh oui, le célèbre Crocodile Hunter Steve Irwin qui s’est fait connaître mondialement par ses émissions de vulgarisation sur la nature). C’est un zoo tout à fait superbe qui nous donne la chance de voir les animaux de l’Australie que nous n’aurons probablement pas la chance de voir en nature (wombats, échidnés, émus, etc.).
Nous arrivons à Brisbane en soirée, où nous avons la chance d’être hébergés chez une dame (une ami d’un ami d’Edmonton) qui nous a offert de stationner le campeur chez elle, tout près du centre-ville de Brisbane.
Quoi de mieux pour explorer une nouvelle ville qu’au moyen de visites guidées (nous en avons 4 en deux jours). La première visite guidée se fait à pied et nous mène dans le centre-ville d’un bâtiment historique à un autre pour nous faire connaitre l’histoire de cette ancienne colonie pénale britannique bâtie grâce au travail des prisonniers. Le lendemain c’est la visite de l’hôtel de ville suivie de l’exploration de la rivière sur des catamarans faisant partie du réseau de transport de la ville. Somme toute, nous découvrons une ville moderne, pas trop grosse mais dotée d’infrastuctures permettant de profiter de l’extérieur et où il fait bon vivre. En effet, son climat est à faire rêver, ni trop froid ni trop chaud, et sa situation géographique le long d’une rivière très sinueuse (tout près de l’océan) est vraiment extraordinaire.