Okayama

Le samedi 23 juillet (Matsue à Okayama)

Bon, vous connaissez la routine : on quitte l’hôtel avec nos sacs à dos ce matin pour marcher à la gare; une fois arrivés on déjeune avec des pâtisseries et on prend le train. Deux heures et demi plus tard, nous arrivons à Okayama. Une fois nos sacs laissés àl ’hôtel, nous allons nous promener jusqu’au château. Celui-ci a été reconstruit de toute pièce, après avoir été détruit par les bombardements américains en 1945. Nous passons le reste de l’après-midi dans les jardins qui datent de 1687.

Le château d’Okayama
Les jardins du château d’Okayama

Le dimanche 24 juillet (Plaines de Kibiji et Kurashiki)

Les Japonais utilisent beaucoup la bicyclette comme moyen de transport dans les villes, un peu comme les Néerlandais. En plus des écoliers, on voit donc des hommes et des femmes habillés pour le travail sur leurs bicyclettes. Les sièges pour enfants sont à l’avant et à l’arrière, sinon on trouve souvent un panier à l’avant. Il y a des stationnements (payants) à bicyclettes un peu partout. Cependant, contrairement aux Pays-Bas, au Japon les pistes cyclables ne sont pas clairement définies, ou plutôt, il n’y a pas vraiment un espace désigné sur la route pour les bicyclettes. Les piétons et les cyclistes se partagent les larges trottoirs, quelquefois en zigzaguant pour éviter les uns et les autres.
En banlieue de Okayama il y a une belle piste cyclable d’une vingtaine de km qui serpente dans la plaine, parmi les rizières et les temples. Nous prenons le train à 9h30 et 20 minutes plus tard nous arrivons à la petite gare d’où nous pouvons louer deux bicyclettes puis c’est l’aventure. La piste est extrêmement bien indiquée et elle nous permet d’admirer la campagne en passant entre les rizières tout en visitant des temples. Notre expédition nous permet également d’apprécier les techniques d’agriculture (il y a un réseau extensif de canaux d’eau dans les rizières) et la faune qui s’y rattache (hérons et aigrettes blanches s’y nourrissent de petits poissons et de grenouilles). Les kilomètres défilent aisément et nous arrivons à la prochaine gare de train vers 3h30, où nous laissons les bicyclettes avant de poursuivre notre route vers la ville de Kurashiki. Celle-ci est reconnue pour son vieux quartier de l’époque Edo toujours bien conservé. Belle petite marche le long d’un canal pittoresque bordé de saules pleureurs et de maisons anciennes qui abritent maintenant des commerces pour touristes.

Stationnement de bicyclettes à Okayama
Sur la piste de Kibi

Le long de la piste de Kibi
Kurashiki, époque Edo

Le lundi 25 juillet (Île de Naoshima)

À partir de Okayama, l’île de Naoshima est une belle excursion d’une journée. Cette île figure parmi les attractions à ne pas manquer car on y trouve un ensemble de musées dédiés à l’art moderne. Pour s’y rendre, il faut prendre 2 trains et un traversier. Une fois sur place, nous faisons un tour du musée mais en sortons perplexes et déçus vu le nombre limité d’oeuvres d’art qui s’y trouvent. Je dois aussi avouer que l’art moderne ce n’est vraiment pas pour moi… rien à faire, mon esprit pragmatique n’y comprend rien et j’ai toujours l’impression que je pourrais créer moi même ces oeuvres. Bon, nous décidons de reprendre le chemin du retour, convaincus que nous en avons assez avec l’art moderne pour un bout de temps!

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